Re
la communauté,
Me voilà de retour pour la semaine 2. Malgré les orages et les pluies récurrentes, j'ai réussi à passer 3 matinées au grand air dont 2 avec l'appareil photo. Eh oui, on a beau être photographe, on a aussi le droit de sortir juste pour le plaisir de marcher !
lundi 12 juin
Je monte en voiture au plateau du Lienz avec dans la tête l'idée d'explorer ensuite les hautes herbes en quête de petites fleurs et de papillons. Gasp ! les troupeaux y sont et tout est déjà brouté
Je décide de tenter ma chance en montant par un sentier jusqu'à "La Laquette". Quand j'y suis monté à l'automne dernier, cette petite cuvette était à sec, peut-être qu'avec toute la pluie de ces dernières semaines il y aura un peu d'eau et des libellules.....
On monte dans les bois le long du versant exposé au nord et à cette heure matinale, tout est encore dans l'ombre
Tiens, là-bas dans une trouée, il y a des genêts.
Approchons nous...
Encore plus près...
Un peu plus haut, les arbres sont moins denses et dans les talus à l'ombre des fleurs témoignent de la rosée ... ou les pluies précédentes
Le pissenlit des montagnes, j'ai l'impression que sa tige est moins haute que pour ceux des plaines. N'importe, je les aime toujours quand ils sèment.
J'arrive à la Laquette. Re-gasp ! la dépression est à sec et les vaches s'y réchauffent au soleil. Tout est bouffé. Adieu rêves de libellules
Comme à l'automne dernier je décide de continuer de monter jusqu'au point d'arrivée où les télésièges débarquent les skieurs en hiver.
Ho hisse !
Ouf! la grimpette, ça suffira pour aujourd'hui !
A cette altitude les fleurs restent au ras du sol.
Celle-là commence comme une étoile de mer.
Et finit comme un bouchon d'épines, mais quelle richesse dans les teintes.
Samedi 17 juin
Je récidive dans mon idée de me constituer mon herbier photographique des montagnes et de débuter ma collection de papillons.
Cette fois je pars directement du pied de la résidence où nous logeons.
Pour commencer il faut s'extraire du lit du torrent du Bastan : une mise en jambes un peu sévère.
Ensuite c'est plat ! Du moins pour les gens d'ici, puisqu'ils appellent ça "Les Plateaux".
Cette fois, j'arrive avant les brouteuses, et les herbes recèlent des trésors. Ne me demandez pas les noms savants, je suis un botaniste en herbe, mais votre smartphone vous renseignera, il connaît tout. Je préfère m'aventurer sur le terrain de l'imagination en espérant que l'I.A. nous y laissera tranquille encore un moment....
Voilà un pigeonnier à perroquets.
Les hauts de talus le sont aussi en couleurs
. Il y aurait de quoi inspirer les impressionnistes.
Non, ce ne sont pas des "désespoirs du peintre", mais ça pourrait.
Chouette, mon premier papillon, blanc comme l'été
Et d'autres, tout petits, qui sont passés à l'électrique, du moins pour le bleu de leurs ailes.
Ah non, pas à l'extérieur ; ça doit être des hybrides alors ...
Oups! me voilà paparazzi en quête de photos compromettantes ! Fichtre, une partie de pattes en l'air aussi acrobatique, ça va faire la "Une"
Pour ce qui est de l'art du camouflage, celui là l'a rien compris.
Attention, ça bourdonne par là. A qui appartient une fleur ? Au premier occupant ? Les guêpes et les abeilles, se piquent de le savoir.
Retour en longeant le bord du torrent. Dans ces parties sombres et humides ce sont d'autres trouvailles, pas moins étonnantes
Feu d'artifice
Plus facile de se poser sur celle là.
Le saviez-vous ? Les abeilles ont une charge électrostatique inverse de celle des fleurs. Quand elles se posent les grains de pollen, aimantés, viennent se coller contre elles. Non! c'est pas une "fake news", je l'ai entendu sur un podcast de France-Culture !
Pour les papillons, je ne dis rien : je ne sais pas.
Et pour finir un arbre à grelots.
Voili, voilou. Pour la première fois, dans ma vie de photographe, je dispose maintenant d'un téléobjectif digne de ce nom et j'ai l'impression que, tout nouveau tout beau, j'ai un peu abusé des focales longues....j'espère que vous aimez la photo proxy !