Bonjour la communauté,

Je vais présenter ici des photos de notre dernière escapade dans les Cévennes (il y a deux semaines).

Nous sommes partis 3 jours complets, avec en tête 3 circuits de découverte présentés par une brochure de tourisme autour de Florac.

Voici les photos du 1er jour (au sud de Florac)

Départ de Florac vers St-Jean-du-Gard en suivant la route qui s'appelle la Corniche des Cévennes. Les maisons sont très rares et dispersées mais on en trouve dans les endroits les plus reculés. Parfois ce ne sont plus que des témoignages d'une occupation passée.


Nous constatons qu'ici le printemps n'est pas encore totalement arrivé et quelque fois on a du mal à distinguer les arbres morts de ceux qui sont encore en dormance.


Arrivée à St-Jean-du-Gard. Le Gard dont on parle est le département car le village est au bord d'une rivière qui s'appelle Le Gardon de St-Jean.


Une ancienne magnanerie devenue ensuite une filature prospère a été aujourd'hui reconvertie en musée : elle s'appelle "la maison rouge".
Bel escalier double :

Une éolienne récupérait ici l'énergie du vent pour les besoins de la filature.

Nous avons ensuite remonté la vallée du Gardon jusqu'à St-André de Valborgne puis grimpette sur le causse par les petites routes en virages. La météo hésitait entre gros nuages et trouée de soleil avec quelquefois de beaux résultats.

Difficile d'identifier ce hameau sur la carte 15 jours après. Peut-être Montredon?
Par ici ce sont les Cévennes calcaires où le schiste est roi.

Puis passage par le col Salidès.

Grands espaces et solitude...

Et arrivée à notre point culminant de la journée : le Mont Aigoual -1567m).
L'observatoire météorologique.
Des assemblages de bois secs pour marquer des records météo enregistrés ici, vents, précipitations, neiges, températures.

Le temps suffisamment dégagé nous a permis d'identifier le Mont Ventoux vers l'Est et vers le Sud le Pic St-Loup et même la colline du Mont St-Clair à Sètes. On a eu de la chance quand on sait que 2 jour sur 3 le Mont-Aigoual est dans les nuages.



Retour ensuite vers Florac par des micro-routes le long des gorges du Tapoul et de la vallée du Tarnon. Le soleil, plus généreux en fin d'après-midi, met en valeur les teintes bucoliques du printemps cévenole.



Fin de la première journée. La suite dans les prochains messages.....

Pour moi aussi c'est le passé que tu me fais revisiter.
Je suis allé deux fois en vacances dans cette région
dont les premières avec Sylviane où nous avons campé dans les gorges de la Jonte.

Merci de votre passage et heureux d'éveiller en vous de bons souvenirs. Voici la suite.

Deuxième jour

Cette fois nous partons plutôt au nord-est de Florac en direction des pentes du Mont Lozère. Il faut commencer par remonter sur le causse en direction des Bondons. Un peu après on découvre cette curieuse émergence géologique. On les appelles les mamelons car il y en a deux comme ça.


Un peu avant le col de Montmirat halte pour une ballade au milieu des menhirs. Le circuit tourne court : à cause de coupes de bois en cours, le sentier est interdit aux randonneurs.


Plus de 200 menhirs sont répertoriés dans les Cévennes, on ne les voit pas forcément car ils sont toujours solitaires et éparpillés dans le paysage. Sur la photo qui suit, il y en a 3 à voir; ils semblent presque alignés. Attention : ne pas confondre avec les poteaux électriques !


Nous arrivons dans la partie granitique des Cévennes.
L'herbe se fait plus rare au profit des cailloux.
Mais, le printemps est toujours là.

A Rûnes, une petite rivière dégringole une marche de 60m : jolie cascade assurée.



Nous redescendons ensuite des hauteurs pour arriver à Le-Pont-de-Montvert : un joli pont pour franchir un bébé Tarn tout modeste.



Ici il faut bien sûr aller voir l'Auberge des Cévennes
Pourquoi ? Parce-que...

Une route en corniche d'une étroitesse assez effrayante nous remonte ensuite dans la Montagne de Bougès : ouf, aucune voiture n'est arrivée dans l'autre sens !
Nous cherchons ce que notre documentation appelle le "Château" de Grizac. Heureusement que les satellites nous disent où nous sommes car les panneaux indicateurs restent muets quant au dit "Château".
A Grizac, le "Château" se révèle n'être que les ruines d'un tout petit temple protestant. Vestige du temps des Camisards ? Pas de quoi sortir l'appareil photo.

Par contre pour les reflets du soleil sur les lauzes et les arbres en fleurs....


Après avoir passer le col du Sapet, nous redescendons à grand renfort de virages dans la vallée de la Mimente et nous retrouvons Florac. Puisqu'il n'est pas trop tard nous y flânons pour terminer l'après-midi.
Le nom complet de Florac est Florac-Trois-Rivières...



Beau coup de soleil entre coincé entre l'ombre de la montagne et celle de la tour du château.

Ah oui! j'ai oublié de dire : à Florac il y aussi un château.



Et bien sûr il y a aussi plein de ruelles étroites...


... avec des maisons qui dépérissent faute d'habitants.

Voilà, la journée a été bien remplie mais elle est terminée.

à suivre.....

Troisième jour.

Ce matin nous partons à l'ouest de Florac. Pas de photos de cette traversée du Causse Méjean car nous l'avons fait sous une vraie pluie des Cévennes. Une pluie bien drue, bien régulière, un bombardement de gouttes XXL sur le pare-brise, une sorte de crash-test pour essuies-glaces ! Heureusement une accalmie arrive en même temps que nous sur le parking de l'Aven Armand.

L'Aven Armand porte le nom de son découvreur et a été baptisé "Rêves des milles et une nuits" par Alfred-Edouard Martel le fondateur de la spéléologie.
A juste raison :

 

La cavité est hors normes, le guide nous assure que Notre-Dame de Paris tiendrait à l'intérieur. Comme une cathédrale elle a ses grandes orgues.



Ses bas-reliefs finement ciselés.


Une forêt de stalagmites a grandit ici nourrie par l'éternité. A la plus haute il ne manque plus que 15m pour rejoindre la voûte ; l'affaire de quelques centaines de milliers d'années encore ....


A notre sortie, c'est sous un ciel dégagé que nous avons pu gagner le bord abrupte du Causse Méjean creusé par les gorges du Tarn. Non, les vues qui suivent n'ont pas été prises par un drone. Nous étions fermement agrippés à la rambarde du belvédère du Roc des Hourtous.



Point de saut dans le vide pour nous, c'est en suivant une basique départementale que nous nous laissons glisser doucement vers Ste-Enimie.
Le pont et le Tarn : un amour tempétueux ponctué de nombreuses ruptures depuis l'occupation humaine du site. Qui gagnera à la fin ?

 


Ste-Enimie c'est un peu le paradis triomphal de la pierre.

Des pierres qui se dorent au soleil...


Des pierres qui se tapissent dans l'ombre...


Des pierres qui affichent crânement les rides de leur vieillesse grâce à une rénovation intelligente qui leur a conservé la solidité de leur jeunesse.




La pluie ayant fait son retour pendant cette errance minérale, nous rentrons à Florac en remontant la vallée du Tarn.

Fin de la troisième journée.

Quatrième jour.

Ce n'est pas un jour à part entière. C'est juste un petit plus que s'offre deux retraités que personne n'attend et qui musardent sur le chemin du retour en suivant les Gorges du Tarn ....

Le château de la Caze (celle-là je crois que je pourrais la proposer à la Poste pour un calendrier !)



Sous le regard des falaises.



Nous nous sommes même arrêtés à Millaud, (décevant ) et à La Cavalerie, haut lieu des Templiers et du Larzac réunis.
Mais le charme n'opérait plus, après Ste-Enimie, difficile de s'extasier devant ce tout petit village fermé, étriqué derrière ses remparts.




Il ne nous restait plus qu'à slalomer sur l'A75 pour descendre le Pas de L'Escalette. Direction la Méditerranée...


Cette fois c'est vraiment fini  

C'est une bien belle randonnée que tu nous fais partager
dans cette belle contrée que j'ai beaucoup aimée.
Belles photos qui nous refont vivre des vacances passées.
Merci.