Bonjour la communauté,
J'apporte de l'eau au moulin d'Alain avec mon expérience sur cette méthode que j'ai utilisée pour des négatifs sur verre au format 6x9.
Je me suis fabriqué une sorte de banc de photographie :
Détail du porte plaque :
Moi aussi j'ai eu l'idée d'utiliser un écran comme source de lumière, mais celui de mon PC. L'avantage que je voyais était que sur la surface du translucide à éclairer c'était une source qui pouvait être considérée comme complètement homogène. La source n'est pas très lumineuse mais comme tout mon montage est fixe il n'y a pas de problème pour allonger les temps d'exposition. Comme zone blanche j'ouvre dans une fenêtre le bloc-note Windows sur une page vierge.
Avec mon objectif j'ai été obligé d'utiliser une bonnette macro de 4 dioptries complémentaire pour pouvoir m'approcher suffisamment et remplir ma zone de capteur. L'APN est fixé avec une vis de pied classique qui passe dans un perçage de la plaque horizontale du montage. Il faut faire quelques essais pour bien positionner la distance du perçage par rapport au porte-plaque (et rester ensuite dans la plage de mise au point de l'APN) et tenir compte aussi du désaxage qu'il peut y avoir entre l'objectif et le filetage de fixation sous l'appareil)
J'ai adopté aussi le principe de mettre toujours le côté mat du négatif vers l'objectif en pensant que l'autofocus répondrait peut-être mieux que si c'était la surface brillante d'autant plus que j'avais l'épaisseur du verre. Je ne sais pas si c'était justifié. Au post-traitement ça m'a obligé à retourner toutes mes photos en miroir.
Même constat qu'Alain : il ne faut pas mettre le porte plaque trop près de l'écran de l'ordi sinon au zoom on voit apparaître la trame des pixels (surtout si on commence à jouer ensuite un peu trop avec les manettes pour remettre de la clarté au post-traiement). Plutôt qu'un dépoli, je me suis écarté du l'écran pour qu'il soit en dehors de profondeur de champ, ce qui n'est pas trop difficile quand on utilise une bonnette complémentaire.
Ce qui est sympa ensuite c'est qu'on retrouve toutes ses habitudes de réglage. J'ai travaillé en manuel en fixant la sensibilité (basse) et l'ouverture (moyenne) et en ajustant la vitesse pour centrer mon histogramme. Je prenais aussi le soin de déplacer ma zone de map sur des détails bien contrastés de l'image. Comme Alain j'ai adopté le retardement à 2s sans oublier d'arrêter la stabilisation.
Généralement ces vieux négatifs étaient très peu contrastés (on le voit sur l'exemple de dessus par l'histogramme très peu étendu) le post-traitement consiste le plus souvent à élargir l'histogramme.
Le résultat dépend évidemment de la qualité de l'original mais on peut avoir de bonnes surprises.
Ma prochaine étape sera d'adapter mon porte-plaque pour pouvoir recevoir des diapositives et de positionner un second perçage plus rapproché qui, avec ma bonnette de 8 dioptries, me permettra de couvrir tout le champ de mon capteur avec un 24x36.
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"Il vaut mieux être assis que debout et vermouth cassis." Pierre Dac